De sa devancière, elle n'aura conservé que le nom. La nouvelle Classe A est plus dynamique, plus jeune. De quoi en découdre avec ses rivales sur le marché des compactes.
En 1997, Mercedes-Benz lance sa ClasseA. Ce premier monospace compact de la marque débutera sa carrière avec une publicité dont il se serait bien passé, sur fond de tenue de route hasardeuse.
Seize années plus tard, les problèmes de jeunesse résolus, Mercedes est parvenu à en écouler près de 186 000 unités en France. Mais, ces dernières années, ses ventes s’essoufflant, Audi et BMW ont eu le champ libre avec leur A3 et Série 1...
Toutefois, les performances commerciales sont difficiles à comparer, l’ancienne Classe A ne sévissant pas sur le même segment. Sans oublier qu’elle a souffert de l’image véhiculée par Mercedes, jusqu’ici moins emprunte de sportivité et de dynamisme, deux valeurs essentielles pour une berline compacte...
Du coup, la firme de Stuttgart, qui planche sur le renouveau de son image, est repartie d’une feuille blanche pour concevoir une nouvelle Classe A, plus sportive, plus ancrée dans son époque, bref, plus concurrentielle.
Jeunisme
Exit le monospace à plancher rehaussé. Celui-ci laisse sa place à une compacte dans l’air du temps, au style certes plus consensuel, mais tellement plus désirable. Et selon Till Conrad, président de Mercedes-Benz France, interrogé sur les objectifs de la Classe A: «Il s’agit du lancement le plus important de la décenniepour Mercedes».
Cette version 2012 n’échappe pas à la stratégie de rajeunissement de la marque et son design est directement inspiré de la nouvelle Classe B, avec quelques subtiles touches héritées de la super-sportive SLS AMG. En effet, il faut avant tout attirer par la ligne sur un segment qui devrait passer de 6,5 millions à 10,6 millions d’unités dans le monde, d’ici 2020.
Pour affirmer son désir de conquête, Mercedes a choisi un avant racé, une silhouette rabaissée, des lignes étirées façon coupé avec des épaules larges à l’arrière, soit l’ensemble des codes plébiscités par les clients les plus jeunes que cible particulièrement Mercedes.
Vraie Mercedes
Aucun compromis n’a été consenti sur la qualité des matériaux. Les aérations inspirées du SLS s’intègrent dans une planche de bord au dessin entièrement nouveau rappelant celle des grandes soeurs de la marque. Rien de déroutant, ni d’ostentatoire, mais juste des assemblages parfaits, un luxe conforme aux attentes, teinté, cette fois, d’un dynamisme jusque-là souvent ignoré et symbolisé par des surpiqûres de couleur, un volant à trois branches ou des sièges cossus, plus ou moins fermes, selon les versions.
Les mécaniques ne dérogent ni au positionnement, ni à l’époque: en entrée de gamme diesel, on trouve la A180 CDI, mue par le très attendu 1.5 dCi issu de chez Renault. Développant 109 ch, il a bénéficié de nombreux aménagements par rapport à sa version en place au sein de la gamme Renault. Nouveau compresseur de climatisation, système Stop&Start Eco de série, et surtout des rejets de CO2 affichés à 98 g/km, une arme redoutable pour la conquête des entreprises !
Notre version d’essai, une A 200 CDI développant 136ch, s’est révélée à l’aise, mais sans plus, sur autoroute comme dans la montagne. Toutefois, la boîte automatique 7G-DCT (optionnelle) gomme quelque peu ce manque de puissance perçue, tant elle se révèle bien étagée, avec un double embrayage lissant parfaitement les passages des rapports.
Modèle de quiétude
Autre avantage, typiquement Mercedes, le silence. Même à allure soutenue, la ClasseA reste un modèle de quiétude, y compris dans sa version 220 CDI de 170 ch qui sera disponible fin 2012. Cette livrée se montrera nettement plus valorisante pour l’auto, laquelle affiche près de 1 450 kg à la pesée. Enfin, pour les inconditionnels des moteurs essence, trois blocs seront aussi disponibles, en 122, 156 et enfin 211 ch pour la A250, un modèle qui préfigure la Classe A45 AMG, attendue pour le premier trimestre 2013.
Cinq niveaux de finition sont proposés : Intuition, Inspiration, Sensation, Fascination et Version Sport, eux-mêmes personnalisables à souhait, au gré des esprits les plus créatifs. Retenons que vous aurez droit, en série, au système Collision Prevention Assist, ainsi qu’au capot actif, réduisant les blessures aux piétons en cas de choc avant. À noter également la présence de deux lignes spécifiquement étudiées pour les offres aux entreprises, nommées Business et Business Executive.
Très smart
Pour séduire une clientèle plus jeune, Mercedes présente Drive Kit Plus, une nouvelle interface média qui, fin 2012, permettra une intégration totale de l’iPhone. De quoi utiliser son smartphone pour l’ensemble des fonctionnalités habituellement remplies par le système intégré au véhicule, y compris une connexion Internet.
Bilan
Mercedes entre sur le segment des berlines compactes avec cette nouvelle Classe A. Sans surprise, ce modèle est bien pensé et positionné pour faire face à la concurrence des Audi A3 et BMW Série 1, notamment en termes de tarifs. Mais son succès sera conditionné par le travail de mutation qu’opère Mercedes sur son image. Avec un dilemme de taille : séduire les jeunes cadres dynamiques, sans déplaire à la clientèle des très statutaire Classe E et S.
200 CDI 136 ch
Disponible en septembre
À partir de 27 900 €
Sources: l'argus auto
En 1997, Mercedes-Benz lance sa ClasseA. Ce premier monospace compact de la marque débutera sa carrière avec une publicité dont il se serait bien passé, sur fond de tenue de route hasardeuse.
Seize années plus tard, les problèmes de jeunesse résolus, Mercedes est parvenu à en écouler près de 186 000 unités en France. Mais, ces dernières années, ses ventes s’essoufflant, Audi et BMW ont eu le champ libre avec leur A3 et Série 1...
Toutefois, les performances commerciales sont difficiles à comparer, l’ancienne Classe A ne sévissant pas sur le même segment. Sans oublier qu’elle a souffert de l’image véhiculée par Mercedes, jusqu’ici moins emprunte de sportivité et de dynamisme, deux valeurs essentielles pour une berline compacte...
Du coup, la firme de Stuttgart, qui planche sur le renouveau de son image, est repartie d’une feuille blanche pour concevoir une nouvelle Classe A, plus sportive, plus ancrée dans son époque, bref, plus concurrentielle.
Jeunisme
Exit le monospace à plancher rehaussé. Celui-ci laisse sa place à une compacte dans l’air du temps, au style certes plus consensuel, mais tellement plus désirable. Et selon Till Conrad, président de Mercedes-Benz France, interrogé sur les objectifs de la Classe A: «Il s’agit du lancement le plus important de la décenniepour Mercedes».
Cette version 2012 n’échappe pas à la stratégie de rajeunissement de la marque et son design est directement inspiré de la nouvelle Classe B, avec quelques subtiles touches héritées de la super-sportive SLS AMG. En effet, il faut avant tout attirer par la ligne sur un segment qui devrait passer de 6,5 millions à 10,6 millions d’unités dans le monde, d’ici 2020.
Pour affirmer son désir de conquête, Mercedes a choisi un avant racé, une silhouette rabaissée, des lignes étirées façon coupé avec des épaules larges à l’arrière, soit l’ensemble des codes plébiscités par les clients les plus jeunes que cible particulièrement Mercedes.
Vraie Mercedes
Aucun compromis n’a été consenti sur la qualité des matériaux. Les aérations inspirées du SLS s’intègrent dans une planche de bord au dessin entièrement nouveau rappelant celle des grandes soeurs de la marque. Rien de déroutant, ni d’ostentatoire, mais juste des assemblages parfaits, un luxe conforme aux attentes, teinté, cette fois, d’un dynamisme jusque-là souvent ignoré et symbolisé par des surpiqûres de couleur, un volant à trois branches ou des sièges cossus, plus ou moins fermes, selon les versions.
Les mécaniques ne dérogent ni au positionnement, ni à l’époque: en entrée de gamme diesel, on trouve la A180 CDI, mue par le très attendu 1.5 dCi issu de chez Renault. Développant 109 ch, il a bénéficié de nombreux aménagements par rapport à sa version en place au sein de la gamme Renault. Nouveau compresseur de climatisation, système Stop&Start Eco de série, et surtout des rejets de CO2 affichés à 98 g/km, une arme redoutable pour la conquête des entreprises !
Notre version d’essai, une A 200 CDI développant 136ch, s’est révélée à l’aise, mais sans plus, sur autoroute comme dans la montagne. Toutefois, la boîte automatique 7G-DCT (optionnelle) gomme quelque peu ce manque de puissance perçue, tant elle se révèle bien étagée, avec un double embrayage lissant parfaitement les passages des rapports.
Modèle de quiétude
Autre avantage, typiquement Mercedes, le silence. Même à allure soutenue, la ClasseA reste un modèle de quiétude, y compris dans sa version 220 CDI de 170 ch qui sera disponible fin 2012. Cette livrée se montrera nettement plus valorisante pour l’auto, laquelle affiche près de 1 450 kg à la pesée. Enfin, pour les inconditionnels des moteurs essence, trois blocs seront aussi disponibles, en 122, 156 et enfin 211 ch pour la A250, un modèle qui préfigure la Classe A45 AMG, attendue pour le premier trimestre 2013.
Cinq niveaux de finition sont proposés : Intuition, Inspiration, Sensation, Fascination et Version Sport, eux-mêmes personnalisables à souhait, au gré des esprits les plus créatifs. Retenons que vous aurez droit, en série, au système Collision Prevention Assist, ainsi qu’au capot actif, réduisant les blessures aux piétons en cas de choc avant. À noter également la présence de deux lignes spécifiquement étudiées pour les offres aux entreprises, nommées Business et Business Executive.
Très smart
Pour séduire une clientèle plus jeune, Mercedes présente Drive Kit Plus, une nouvelle interface média qui, fin 2012, permettra une intégration totale de l’iPhone. De quoi utiliser son smartphone pour l’ensemble des fonctionnalités habituellement remplies par le système intégré au véhicule, y compris une connexion Internet.
Bilan
Mercedes entre sur le segment des berlines compactes avec cette nouvelle Classe A. Sans surprise, ce modèle est bien pensé et positionné pour faire face à la concurrence des Audi A3 et BMW Série 1, notamment en termes de tarifs. Mais son succès sera conditionné par le travail de mutation qu’opère Mercedes sur son image. Avec un dilemme de taille : séduire les jeunes cadres dynamiques, sans déplaire à la clientèle des très statutaire Classe E et S.
200 CDI 136 ch
Disponible en septembre
À partir de 27 900 €
Sources: l'argus auto